Sous-Marin Artémis
L'Artémis à la mer
L'Artémis (Q-206) fait partie des quinze sous-marins de deuxième classe de la série l'Aurore, type standard « Amirauté » (Y-3).
Ce sont des sous-marins à double coque sur plans Paoli.
Elle fait partie du Programme : Tranche 1938 bis, du Programme Naval : 293.
Elle est construite aux chantier et ateliers Augustin Normand au Havre.
Elle est mise en chantier le 27 Mai 1939, mise sur cale le 12 Janvier 1940, lancée le 28 Juillet 1942, essais officiels de présentation en recette en Novembre 1941 et admise en service le 05 Février 1954.
Elle est armée à Cherbourg.
Caractéristiques générales du type standard « Amirauté » Y-3
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Type
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Sous-Marin de deuxième classe, type standard "Amirauté" (Y-3)
Plans Paoli
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Dans la série
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Q-193 : La Créole
Q-194 : La Bayadère
Q-195 : La Favorite
Q-196 : L'Africaine
Q-200 : L'Astrée
Q-201 : L'Andromède
Q-202 : L'Antigone
Q-203 : L'Andromaque
Q-206 : L'Artémis
Q-207 : L'Armide
Q-211 : L'Hermione
Q-212 : La Gorgone
Q-213 : La Clorinde
Q-214 : La Cornélie
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Déplacement
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893,1 tonnes en surface
1170 tonnes en plongée
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Longueur
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73,50 mètres
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Largeur
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6,50 mètres
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Tirant d'eau
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3,90 mètres
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Epaisseur de la coque épaisse
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14 mm
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Immersion
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100 mètres
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Moteurs
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2 Diesels Sulzer de 1500 CV
2 Moteurs électriques de 700 CV
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Gas-oil
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37 tonnes
101 tonnes en surcharge
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Nombre d'accus
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194
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Armement
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9 tubes lance-torpilles (6 intérieurs (4 AV et 2 ARR), une tourelle triple axiale sur l'arrière du kiosque
2 torpilles de réserve
1 canon de 100 mm SM 34 (Poids : 2,6 tonnes)
1 mitrailleuse A.A. de 13,2 mm
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Torpilles
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Ø 550 mm
Modèle : 1924 V
Longueur : 6,63 mètres
Poids : 1490 kg
Charge : 310 kg
Vitesse : 35 nœuds
Portée : 7000 mètres
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Rayon d'action
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2250 nautiques à 15 nœuds en surface
5600 nautiques à 10 nœuds en surface
80 nautiques à 5 nœuds en plongée
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Endurance
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21 jours
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Vitesse maxi en Surface
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15,5 nœuds
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Vitesse maxi en Plongée
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9,3 nœuds
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Équipage
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4 officiers, 9 officiers mariniers et 33 hommes d'équipage
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Rapidement après l'armistice, les allemands ordonnent de poursuivre les travaux sur les sous-marins saisis. Pour l'Artémis se sera la suite du montage, pour l'Andromaque, l'Armide, l'Hermione, la Gorgone, le Corail, l'Escarboucle, l'Agate, la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion se sera le démontage sur cale. La construction de l'Antigone est suspendue.
Le 26 Juin 1940, l'Artémis est à 11,2% d'avancement pour sa coque qui se trouve sur cale et 33% pour ses moteurs diesel.
La coque est construite aux chantiers et ateliers Augustin Normand, la construction du moteur diesel est également faite aux chantier et ateliers Augustin Normand.
Le transfert de propriété est réalisé.
Le 28 Février 1942, la coque est continuée au ralenti. Son état d'avancement est alors de 35%. Les moteurs diesel sont continués également au ralenti (note : 12709 CN.5 du 26 Décembre 1940). Ils sont à démolir; selon l'accord sur les constructions navales en zone occupée.
L'Artémis reste mouillée en gardiennage dans le canal de Tancarville.
Après-guerre, elle est terminée à Nantes par Dubigeon. Elle sert à tester des nouveaux équipements prototypes : central-informations, P.C., torpilles etc... destinés à la nouvelle série "Narval". Les tourelles orientables sont débarquées; le dispositif est abandonné.
En 1954, l'Artémis entre en service avec le code OTAN S-603. Elle fait en autres escale en Février 1954 à Tanger avant de rallier Toulon.
Le 10 Janvier 1955, un homme d'équipage perd la vie en mer.
En Octobre 1960, elle participe au sauvetage de membres de l'équipage du pétrolier grec "Euripyle". du 29 Octobre 1960.
L'Artémis est rayée des services en 1966.
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FIN
Sous-Marins
