Le 01 Septembre 1939, l'Orion fait partie de la 12ème D.S.M. de la 2ème Escadrille de la 6ème Escadre à Oran.

En Octobre 1939, il rejoint Casablanca. Il effectue des patrouilles de surveillance autour des Canaries.

Le 04 Mars 1940, une fêlure au cylindre d'un diesel  l'oblige à entrer en carénage à Cherbourg. Il est prévu qu'il y reste jusqu'au 01 Septembre 1940.

Ses moteurs sont démontés et ses batteries débarquées.

Le 18 Juin 1940, il est surpris démonté. Il est halé par un remorqueur belge jusqu'à Southampton puis deux jours plus tard à Portsmouth.

Le 25 Juin 1940, l'Orion fait toujours partie de la 12ème D.S.M. avec la "Minerve" (Lieutenant de Vaisseau BAZIN), la "Junon" (Lieutenant de Vaisseau JAUME) et l'Ondine (Lieutenant de Vaisseau BOURGINE).

Le 03 Juillet 1940 (jour de l'Opération Catapult), il est saisi sans résistance  n' ayant à son bord qu'un second-maître et un matelot assurant le gardiennage, par la Royal Navy. Les hommes de l'équipage sont internés, les officiers en second de l'Ondine (ROSSIGNOL) et de l'Orion (E.V.1 VIGNALAT) rallient  de Gaulle avec une partie de leurs équipages.

Le 25 Juillet 1940, il perd un de ses officiers, qui se suicide, troublé par les ordres donnés par son commandant lui ordonnant de retourner en France.

L'Orion et l'Ondine sont cannibalisés en faveur de la "Minerve" et de la "Junon". Ils sont ensuite démolis pour récupérer les métaux pour fabriquer de nouvelles armes.

L'équipage de l'Orion qui a rallié les F.N.F.L. embarque sur l'aviso "Commandant Dominé", bâtiment français saisi par les britanniques et transféré aux F.N.F.L..

L'Orion est rayé de la liste le 26 Mars 1946.

FIN