Le 28 Octobre 1937, un matelot mécanicien se blesse. (Article du Ouest-Eclair du 28 Octobre 1937).

Le "Poncelet" au Havre en 1938 (© ECPA)

Le 01 Septembre 1939, le "Poncelet" fait partie de la 6ème D.S.M. de la 4ème Escadrille de la 1ère Escadre à Brest avec le "Persée", l"Ajax" et l"Archimède".

Le 20 Septembre 1939, il appareille de Brest avec le "Persée" pour patrouiller dans les zones Sud et Nord des Açores.

Le "Persée", sous les ordres du Capitaine de Corvette LAPIERRE, participe un temps à la recherche de 7 cargos allemands, servant de ravitailleurs aux U-Boote, qui se sont réfugiés aux Açores.

Le 28 Septembre 1939, le "Poncelet" capture le "Chemnitz" à 70 nautiques dans le Sud de Faïal. Il est  chargé de 1000 tonnes de blé, 2000 tonnes de plomb, 500 tonnes d'orge, 850 tonnes de farine et 2500 tonnes de minerai de plomb, parti de Durban avec l'Amasis, il devait rejoindre Hambourg.

Le "Chemnitz" rejoint Casablanca avec une équipe de prise sous les ordres de l'Enseigne de Vaisseau VERSAILLE.

Vue d'artiste de la capture du "Chemnitz" par le "Poncelet"

Le "Poncelet" rejoint par la suite Cherbourg avec le "Persée" pour carénage qu'ils quittent devant l'avance allemande pour Brest.

Le 18 Juin 1940 à 18h30, il quitte Brest avec le ravitailleur "Jules Verne" et treize autres sous-marins pour Casablanca où ils arrivent cinq jours plus tard.

Du 06 au 18 Juillet 1940, trois sous-marins sont maintenus en permanence aux abords du port, le "Casabianca", le "Sfax" et le "Poncelet" sont relevés ensuite par la "Méduse", l"Amphitrite" et la "Calypso".

Le 08 Août 1940, le "Poncelet" fait partie avec le "Persée"  (Capitaine de Corvette LAPIERRE) de la 6ème D.S.M. en AOF.

Le même jour, l'Amirauté fixe la nouvelle organisation de la Marine (Mers-el-Kébir a été attaqué le 03 Juillet 1940). La 6 ème D.S.M. est envoyée à Dakar.

Le 02 Septembre 1940, le "Poncelet" quitte Dakar  avec l'aviso "Bougainville" (Capitaine de Frégate MORIN) et le bananier "Cap des Palmes" qui transporte des troupes et du ravitaillement.

Le 12 Septembre 1940, il escorte le "Cap des Palmes" vers Mayumba (Gabon) pour y débarquer des tirailleurs. Mais cela ne sera pas fait à cause de la présence des britanniques. Il rallie Port-Gentil. Le 26 Octobre 1940, il s'y trouve toujours.

Le 07 Novembre 1940, De SAUSSINE reçoit l'ordre d'appareiller pour Libreville et d'attaquer l'ennemi. Un quart de l'équipage reste à Port-Gentil.

Le "Poncelet" appareille suivi du "Bougainville". Ce dernier se dirige vers Port-Gentil et le "Poncelet" fait route en surface vers la Baie des Baleiniers.

À 13h00, il aperçoit la mâture d'un aviso britannique. À 15h20, il attaque le H.M.S. "Milford" (déplacement 1200 tonnes, il a été transformé en bâtiment anti-aérien, il est armé de six canons de 102 et de grenades A.S.M.).

Le "Poncelet" lui lance deux torpilles dont une reste au tube. Le "Poncelet" est ensuite grenadé l'obligeant à faire surface. Il est alors pris sous le feu de l'aviso et est même bombardé par un avion. Le "Poncelet" replonge de nouveau, quoique fortement endommagé, mais ne peut tenir l'immersion et doit refaire surface. Le Commandant ordonne l'évacuation du bateau, à 18h30 il ouvre les purges restant à bord du "Poncelet".

Son équipage est fait prisonnier par les britanniques. Il sera libéré et arrive à Dakar le 15 Mars 1943.

Article du Ouest-Eclair du 14 Novembre 1940 (extrait).

Citation du 22 Novembre 1940.

Note [1] Adroit, curieux, prompt à réaliser ce qu’il avait pris plaisir à imaginer il dessina lui-même un jour de verve, l’insigne de la couverture de la plaquette du Sous Marin « Poncelet ».

Le Savant Poncelet avait inventé une certaine mesure de mécanique, il prit part à la Campagne  de Russie  et vu l’incendie de Moscou.

Le Blason porte sur fond rouge  (Fond de feu : Incendie) les aigles impériales russes en tête (Campagne de Russie) Au bas, sur fond vert, les étoiles de général (car je pense qu’il avait ce grade lors de la campagne de Russie) au centre un cheval d’or se cabre derrière lequel on voit le tiers d’un autre coursier. La mesure PONCELET équivalent à 100 Kgs soit en langage d’aujourd’hui ou l’on compte en cheval vapeur Un cheval un tiers. (Livre Traditions de l’Ecole navale : pages 31 et 32).

FIN