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Vendredi 11 Juillet 2025

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Archimède
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Sous-Marin Archimède

 

Sous-Marin Archimède

Le sous-marin «Archimède» à Brest

 

Le type "Archimède" ne comprend qu'un exemplaire.

Il a été fabriqué selon les plans Hutter à l'Arsenal de Cherbourg.

C'est un submersible à double-coque dérivé des «Pluviôse».

 

Caractéristiques

 

Déplacement en surface 598 tonnes
Déplacement en plongée 810,5 tonnes
Longueur hors tout 60,54 mètres
Largeur au fort 5,63 mètres
Tirant d'eau 4,17 mètres
Propulsion 2 x chaudière
2 x machine alternative de 850 cv
2 x moteur électrique de 615 cv
2 x hélice
Vitesse en surface
14,92 nœuds
Vitesse en plongée
10,95 nœuds (max : 11,25 nœuds
Autonomie en surface
680 nautiques à 14,9 nœuds
1160 nautiques à 10 nœuds
Autonomie en plongée
100 nautiques à 4,5 nœuds
Armement
1 tube lance-torpilles d'étrave
6 tubes lance-torpilles de Ø 450mm (2 tubes-carcasses extérieurs sous passerelle, 4 appareils Drzewiecki)
Équipage 26 hommes
Notes Par rapport aux «Pluviôse» : formes plus affinées; coque allégée; régime de décharge des accus plus intense; chaudières à vaporisation plus élevée et plus grande vitesse du piston moteur; l'Archimède est arrivé à 15,2 nœuds en surface

 

L'Archimède est ordonné le 02 Février 1906, mis en chantier à l'Arsenal de Cherbourg le 02 Janvier 1908, il est lancé le 03 Août 1909 et mis en service le 22 Septembre 1910.

C'est le premier à être lancé en public.

 

Sous-Marin

Le sous-marin «Archimède» en surface

 

 


 

 

 

 

Le 24 Décembre 1909, abordage avec le croiseur «Cassard», lors d'une manœuvre pour quitter son coffre à Cherbourg.

Le 22 Septembre 1910, il est armé pour la première fois.

En 1911, il est affecté à la flottille des sous-marins de Cherbourg.

En Août 1914, il est affecté à la 3ème Escadrille des sous-marins de la 2ème Escadre légère de Cherbourg.

Il est détaché à la 8ème flottille (anglaise) de Harwich. Au moment du raid allemand contre Scaborough, il est en patrouille (15-20 Décembre 1914) dans un secteur de blocus de la baie d'Héligoland, en vue de l' île quand, un violent coup de vent s'étant levé, il est contraint de rallier la côte anglaise en exécution des ordres reçus : le choc d'une lame fausse la cheminée qu'il ne peut plus rentrer (c'est un sous-marin à vapeur), il se trouve ainsi dans l'impossibilité de plonger et à la merci de n'importe quel bâtiment ennemi. Il lui faut regagner la France pour subir une indispensable modification. (Du nautilus (1800) au Redoutable d'Henri Le Masson).

Le 27 Décembre 1914 il rejoint Cherbourg.

Le 31 Mars 1915 il quitte Cherbourg pour Toulon.

Le 08 Septembre 1915 entre en carénage à Toulon.

Le 29 Décembre 1915, sous les ordres du Lieutenant de Vaisseau Deville, torpille et coule le transport «Kupa». Il est légèrement endommagé par des bombes.

Le 05 Avril 1916, il coule un second transport autrichien et un troisième quatre jours plus tard.

Le 14 Janvier 1917, sous les ordres du Lieutenant de Vaisseau du Paty de Clam, envoie par le fond le transport autrichien «Zagreb».

Ce dernier (le Commandant) est emporté par une lame et ne peut être sauvé.

 

L.V. (Commandant MERCIER du PATY de CLAM  Élisée

 

Le 02 Avril 1917, sous les ordres du Lieutenant de Vaisseau Cazalis, manque   l' U-27.

En Janvier 1918, il est à la Division du Maroc.

Le 12 Novembre 1919, il est rayé des listes de la Marine Nationale.

Le 04 Octobre 1921, il est vendu à Toulon.

 

 
Article de l'Officier Marinier n°420 de Mars-Avril 2025 sur la commémoration de la disparition de l'Eurydice.